FDFA est très choquée par les propos de Mimi Mathy : « Je n’ai pas été violée, j’ai eu cette chance. En même temps, je n’ai pas le même physique, donc je suis un peu à l’abri…». Cela montre à quel point les violences vécues par les femmes sont peu reconnues.
4 femmes handicapées sur 5 subissent des violences : injures, humiliations, coups, gifles, rétorsion économique.
Les prédateurs sexuels les repèrent et profitent de leur handicap pour les agresser, avec encore plus d‘impunité, leurs agissements étant cachés, seule leur pseudo-gentillesse étant manifestée en public.
Porter plainte leur est encore plus difficile ; soit les lieux ne sont pas accessibles, soit elles ne sont pas crues, soit elles se culpabilisent et pensent qu‘elles sont fautives à cause de leur handicap.
Voir le film Violences du silence