Cette ouverture réunissait ce 18 novembre un plateau prestigieux présidé par Mme Sophie Cluzel Secrétaire d’Etat en charge des personnes handicapées.
Trois personnes en situation de handicap en poste : la présidente de la FEDEEH, un juriste au sein de la région Ile-de-France et un chargé de mission au siège de Ladapt ont communiqué leur expérience d’insertion réussie au sein de ces organismes.
Puis une première table ronde réunissait Mme La Ministre ainsi que Malika Bouchehioua, Présidente de l’AGEPHIP, Françoise Descamps- Cronier, Présidente du comité national du FIPHFP et Emmanuel Constans Président de Ladapt. Chacun des intervenants a développé les actions de l’institution dans laquelle il travaille pour promouvoir l’emploi des personnes en situation de handicap ainsi que ses souhaits pour l’amélioration des dispositifs. Tous reconnaissent que bien que performants ils restent encore insuffisants ou insuffisamment connus et utilisés.
Une seconde table ronde réunissait Hélène Berenguier directrice adjointe du FIPHFP et Franck Gallé Directeur Général de Ladapt Ouest sur le thème : « les différentes formes d’accompagnement à l’emploi ».
Enfin une dernière table ronde sur « le handicap invisible en entreprise ». Elle réunissait Francine Maragliano Présidente de l’association AFT 27 qui accompagne les traumatisés crâniens et cérébrolésés et leurs familles, Charles Fiessinger, manager de la diversité chez Michelin, Alexandre Karadjinov, responsable des relations sociales et des affaires juridiques chez SCOR, et Jeanna Boutard de la jeune association bordelaise Maison Rose qui aide les femmes en parcours de soins pendant et après un cancer du sein. Tou.tes témoignaient de parcours professionnels perturbés par un accident ou une maladie qui laisse des séquelles nécessitant une adaptation particulière au travail mais qui constitue le handicap invisible si mal traité, alors qu’il représente 80% des handicaps. Chacun a fait part des expériences de son entreprise ou association pour aider ces personnes à reprendre pied dans la vie active alors qu’elles peinent à suivre le rythme habituel du travail du fait de leur état de fatigue ou des séquelles de leur accident et qui sont parallèlement traitées par leurs collègues avec trop peu d’empathie, deux problèmes récurrents qui s’accompagnent souvent pour elle d’un déni de la situation de handicap.
Mme Gillot Présidente du CNCPH a souligné les énormes progrès faits ces dernières années dans la vision du handicap et partant le traitement des personnes qui sont concernées.
On peut dire pour conclure que beaucoup d’efforts sont faits pour comprendre les personnes en situation de handicap, dont il est globalement reconnu qu’elles peuvent apporter énormément aux entreprises, lesquelles malheureusement hésitent beaucoup encore à les embaucher, l’image du handicap étant encore trop négative. La communication sur la réalité de l’emploi des personnes handicapées est donc le maître-mot de l’amélioration de la situation.
Catherine Nouvellon