La très conservatrice Cour suprême des États-Unis a enterré ce vendredi 24 juin un arrêt qui, depuis près d’un demi-siècle, garantissait le droit des Américaines à avorter.
Cette décision ne rend pas les interruptions de grossesse illégales, mais renvoie les Etats-Unis à la situation en vigueur avant l’arrêt emblématique “Roe v. Wade” de 1973, quand chaque État était libre de les autoriser ou non.
L’arrêt publié vendredi va à contre-courant de la tendance internationale à libéraliser les IVG. Les États sont maintenant libres d’autoriser l’avortement ou non.
Donald Trump avait préparé cette décision en nommant des magistrats très conservateurs à la Cour suprême. Voir l’article du Huffington Post
De nombreuses associations féministes françaises et dans le monde ont manifesté leur colère et leur soutien aux américaines, exprimant leur inquiétude face à cette régression.
La CLEF dont FDFA est membre et siège au Conseil d’administration publie un Communiqué : Pour un droit fondamental à l’IVG en Europe . Elle y renouvelle sa demande d’inscription du droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.
Voir le CP du Collectif Ensemble contre le sexisme dont fait partie FDFA.
De nombreuses voix s’élèvent pour que le droit à l’avortement soit inscrit dans la Constitution en France, afin de ne pouvoir être remis en cause.
Laurence Rossignol et le groupe PS du Sénat ont déposé un projet de loi en ce sens au Sénat.
Le CNFF publie un Communiqué pour le demander.