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Education et formation des filles et femmes handicapées

Scolarité et orientation

La possibilité d’une vie autonome est, étroitement liée à l’obtention d’une formation qui permette aux femmes d’être indépendantes.

Les femmes en situation de handicap sont peu formées et le plus souvent orientées en fonction de leur handicap et non de leurs talents et goûts.

La conscience du besoin d’éducation et de formation, notamment professionnelle et universitaire est moindre pour les filles et les femmes que pour les hommes handicapés. Il est plus facilement admis qu’une femme handicapée reste au foyer que pour un homme.

Peu de filières leur sont proposées, par défaut et pour leur fournir une occupation et non un métier. En conséquence, la majorité étant peu qualifiée est cantonnée dans des tâches non valorisantes et non choisies. Elles sont bloquées dans leur processus d’autonomisation et ne peuvent être actrices de leur vie professionnelle. Ce manque d’autonomie se couple avec des rémunérations faibles, là encore sources de dépendance.

  • Sensibiliser les enseignants et les personnes en charge de l’orientation à la diversification des filières
  • Travailler sur des filières innovantes, des nouveaux métiers porteurs d’emploi

Enseignement supérieur

La loi de février 2005 fait obligation de rendre accessibles les établissements recevant du public (ERP) de l’enseignement supérieur. Mais un rapport a montré l’impossibilité de respecter la date butoir du 31 décembre 2010, quelques 800 millions d’euros étant nécessaires selon les diagnostics d’accessibilité effectués par les 148 établissements concernés.

  • Rendre les lieux de formation, les universités et les centres d’examen, accessibles à tous les types de handicap : moteur, visuel, auditif…

Formation professionnelle

Pour ce qui est de la formation professionnelle, des données existantes révèlent qu’un petit pourcentage de femmes en bénéficie. Plus d’efforts sont consacrés à la réadaptation professionnelle des hommes qu’à celle des femmes.

« Si elle est mère, la femme devra faire face aux difficultés liées à l’éloignement souvent nécessaire pour intégrer un centre de rééducation professionnelle : garde des enfants, intendance de la maison, coupure temporaire avec l’entourage familial et social, un soutien psychologique pourtant indispensable ».

La formation professionnelle pour les femmes handicapées doit être repensée. Surtout quand 85% des cas de handicaps surviennent au cours de la vie. Le retour à l’emploi passe souvent par des étapes préalables de remobilisation, de remise à niveau et de préformation nécessaires à l’acquisition des contenus de formation qualifiantes.

Mais les programmes de formation ne tiennent pas compte des spécificités de genre : les formations à temps plein sont inaccessiblesà des femmes ayant des responsabilités familiales, elles ont des difficultés à quitter leur domicile pour entreprendre une formation professionnelle loin de chez-elles, aussi elles fréquentent plus les formations à temps partiel.

  • Développer les possibilités de formations en alternance accessibles aux personnes handicapées
  • Améliorer les conditions de formation des femmes : gardes d’enfants, aides au transport…
  • Sensibiliser les entreprises, partenaires sociaux et organismes publics à la formation tout au long de la vie des femmes handicapées et les encourager à développer la validation des acquis de l’expérience.
  • Favoriser le maintien dans l’emploi en anticipant l’évolution des situations de handicap et favoriser les reconversions.
  • Recueillir des données ventilées en fonction du genre, inexistantes actuellement.

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