Lundi 18 septembre 2023
16h00 – 16h20 – ouverture des 4èmes Université d’été du CNCPH
avec Jérémie Boroy, président du conseil national consultatif des personnes handicapées, et Céline Poulet, secrétaire générale du comité interministériel du handicap, Jacques Damas, membre du comité exécutif du Groupe SNCF, sponsor France 2023 et Paris 2024, Thomas Bouquet, directeur général du groupe Place pour tous – CCAH.
16h30 – 16h50 – entretien
avec Fadila KHATTABI, ministre déléguée auprès de la ministre des Solidarités et des Familles, chargée des Personnes handicapées, ex-enseignante pour enfants en situation de handicap
17h00 – 19h00 – grand débat :
A-t-on le droit de dire que « tous les enfants ne peuvent pas aller à l’école » ?
Mardi 19 septembre 2023
Femmes handicapées : femmes invisibles ?
Deza Nguembock, ambassadrice France de la campagne Ensemble pour les droits de la commission européenne, sur l’emploi
Jeanne Métivier, journaliste à Air-Zen Radio, trisomie 21 mais journaliste néanmoins !! Elle a participer au concours d’éloquence à Paris, au Grand REX, pendant lequel elle défendait la routine sociale.
Marie Rabatel, Présidente de l’association des femmes autistes francophones, AFAF. Pour elle, notre société est dans le rejet total du Handicap. Celui-ci est encore considéré comme une tare, une monstruosité à cacher. Et pourtant 80% de personnes handicapées ont un handicap invisible.
Catherine Petit, Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes, Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) porte avec son équipe les politiques que mène Bérangère COUILLARD en collaboration avec tous les ministères. Actuellement on peut dire qu’une femmes handicapée sur deux participe au marché du travail.
Animation : Emmanuelle Dal’Secco, rédactrice en chef handicap.fr qui a bien insisté sur le fait que dans l’emploi il y a toujours une discrimination envers les femmes handicapées comme le dit la Défenseuse des droits. Elles sont toujours dans une invisibilité qui expose : en particulier aux violences.
17h00 – 19h00 – grand débat : Assistance sexuelle : qu’est-ce qui bloque ?
FDFA étant membre du CNCPH, c’est le Mouvement du Nid qui portait les arguments contre « l’assistance sexuelle ».
FDFA soutient qu’il faut renforcer l’accessibilité, décloisonner la société pour que les rencontres, bases de toutes relations humaines, puissent se faire et non pas marchandiser la sexualité.
Première partie du grand débat : le rappel du contexte :
Claude Delpuech, membre du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), Le CCNE a trouvé des pistes, mais préfère dire non à la seule prise en charge par la PCH (prestation de compensation du handicap) des personnes demandeuses pour l’instant. La formation est fondamentale pour celles et ceux qui se retrouveront en position centrale pour aborder le corps symbolique de la personne.
Catherine Boursier, première vice-présidente du Conseil départemental de Meurthe et Moselle. Elle réagit par rapport aux suggestions du CCNE, en affirmant qu’ils sont prêts à mettre en place le nécessaire dans son département.
Sibelle L’espérance, Assistante sexuelle-Escort, comme elle se définit elle-même, vient du « travail du sexe » et n’est devenue qu’ensuite accompagnante sexuelle, ayant appris cette spécialité que secondairement. Son « boulot » est d’accompagner les gens avec des contacts sexuels diversifiés, pénétration incluse.
Seconde partie du grand débat : Qui veut et qui ne veut pas ?
Jérôme Guedj, député de l’Essonne, se voulait porteur déjà en 2013 dans l’Essonne d’un projet de formation des personnels sur la question de l’assistanat sexuel. Il était déjà intéressé de voir les possibles. Ainsi il faudrait organiser le cadre logique de dons de personnels formés, proposés avec un suivi psy, jusqu’à offrir une prestation sexuelle. Il faut créer un Meetic, encadré par les services publics, en recrutant des bénévoles prêts à rendre des services à des gens qui ont des problèmes.
Héma Sibi est porte-parole du Mouvement du Nid. Le Mouvement du Nid situe l’Assistanat sexuel dans la prostitution. Pour nous, nous nous réjouissons que la question soit posée, mais on est méfiante de la réduire à une sexualité marchande. La loi française est abolitionniste avec une loi cadre qui vient punir les acheteurs. Des décennies de combats féministes contre l’obligation de la sexualité dans l’emploi, comme au domicile ne peuvent pas être balayés d’un revers de main. . L’entrave à la vie sexuelle est constituée par la fermeture de l’accessibilité de l’ensemble de la société. Quand on revendique des droits au plaisir, cela ne permet pas de prendre la totalité des droits sur un autre corps. Le consentement ne peut pas être acheté ou échangé contre de l’argent. Un contrat dans le genre « sexualité achetée », c’est impossible ! L’assistanat sexuel rentre dans le débat contre la prostitution. FDFA soutient qu’il faut renforcer l’accessibilité, décloisonner la société pour que les rencontres, bases de toutes relations humaines, puissent se faire.
Rémi Gendarme-Cerquetti, cinéaste et auteur de « Je n’accepterai aucune assistante sexuelle si lui faire l’amour ne la fait pas elle-même trembler de plaisir » (FLBLB Éditions) L’assistanat sexuel, c’est ostraciser les personnes handicapées, c’est les considérer comme des partenaires désincarnées.
Mercredi 20 septembre 2023 :
10h00 – 10h20 – entretien
avec Fadela Benrabia, haute fonctionnaire au handicap et à l’inclusion du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer, et [sous réserve] un(e) sous-préfet(e) référent(e) handicap et accessibilité
10h30 – 11h30 – table ronde
50 000 « nouvelles solutions » : chèque en blanc pour les gestionnaires ou révolution de l’offre ?
avec Stéphane Corbin, directeur général adjoint du pôle solidarités du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, Sébastien Pautasso-Chadoutaud, directeur général de la fondation Poidatz, Morgane Rapegno, secrétaire générale de l’association Handi-Voice
11h40 – 12h25 – table ronde
L’accessibilité dans tous ses états
avec Carole Guéchi, délégué ministérielle à l’accessibilité et haute fonctionnaire au handicap et à l’inclusion du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Sophie Rattaire, coordinatrice à l’accessibilité, secrétariat général du comité interministériel du handicap, Isabelle Saurat, déléguée interministérielle à l’accessibilité, et [sous réserve] Stéphanie Schaer, directrice de la direction interministérielle du numérique (DINUM)
animation : Jérémie Boroy, président du conseil national consultatif des personnes handicapées
14h30 – 14h50 – tutoriel
Remboursement des fauteuils roulants : comment ça marche ?avec Guillaume Carval, adjoint au chef du bureau des produits de santé, Direction de la sécurité sociale
15h00 – 15h20 – cinéma
We have a dream
Projection de la bande d’annonce du film « We have a dream » (en français « Nous avons un rêve ») réalisé par Pascal Plisson