Le 28 septembre marque la Journée internationale du droit à l’avortement, droit fondamental qui reste encore menacé dans de nombreux pays.
En France, malgré l’inscription récente de l’IVG dans la Constitution, les obstacles demeurent : manque de moyens, fermetures de centres IVG, délais d’attente trop longs, difficultés d’accès pour certaines femmes.
Pour les femmes en situation de handicap, ces obstacles sont encore plus lourds. L’accès à l’information, aux soins gynécologiques adaptés, à la confidentialité et à l’autonomie dans le choix restent souvent compromis. Certaines subissent des pressions ou des violences médicales, voire des atteintes à leur consentement.
Chez FDFA – Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir, nous réaffirmons que :
- Le droit à l’avortement est un droit universel, inaliénable.
- Il doit être garanti pour toutes, y compris les femmes en situation de handicap, souvent invisibilisées.
- L’accès effectif passe par des soins adaptés, accessibles en LSF, FALC ou avec accompagnement spécifique.
- La lutte contre les violences faites aux femmes doit inclure la vigilance contre les atteintes aux droits reproductifs.
En cette journée, nous appelons à :
- Renforcer les moyens alloués aux structures de santé sexuelle et reproductive.
- Former les professionnel·le·s de santé à l’accueil des femmes en situation de handicap.
- Écouter et reconnaître la parole des femmes en situation de handicap sur leur corps et leurs choix.
Parce que le droit à disposer de son corps est un droit fondamental, FDFA restera mobilisée pour que ce droit soit effectif pour toutes les femmes, sans exception.