Lancement de la recommandation générale n°40 de la CEDEF/CEDAW sur la représentation égale et inclusive des femmes dans les systèmes de prise de décision.
« Cette recommandation fera date parce qu’elle promeut la participation des femmes à tous les processus de décision, publics comme privés, politiques comme économiques, en temps de paix mais aussi lors des processus de négociation et de résolutions des conflits. Il s’agit d’un enjeu d’égalité, de justice, de légitimité des décisions adoptées, et d’efficacité. ONU Femmes le souligne : l’association des femmes aux pourparlers de paix augmente de 35 % les chances d’aboutir à un accord de paix durable. La France finance aussi avec l’OIF la formation de conseillers genre dans les opérations de maintien de la paix. » extrait de l’intervention de la France.
Voir l’intervention de la France du 25 octobre 2024
« Partager le pouvoir : tel est l’engagement concret que le Comité propose avec cette recommandation qui vise un progrès substantiel d’ici à 2030, notamment en ce qui concerne l’intégration de la recommandation dans l’architecture de paix et de sécurité, de même que dans tout ce qui concerne l’intelligence artificielle, a indiqué Mme Nicole Ameline, présidente du groupe de travail du Comité chargé de la rédaction de cette nouvelle recommandation. La recommandation offre une feuille de route opérationnelle, concrète, accessible à tous les États, et sera accompagnée d’outils et de solutions nouvelles, a indiqué l’experte.« Voir l’article sur le site des Nations unies
Cette recommandation stipule entre autres que « les États parties doivent veiller à ce que toutes les personnes handicapées puissent participer effectivement et pleinement à la conduite des affaires publiques« .
Plusieurs articles concernent la participation des femmes handicapées :
L’article 35 (k) recommande que les Etats parties assurent une éducation inclusive pour les femmes et les filles handicapées à tous les niveaux de l’éducation et dans tous les secteurs.
L’article 43 (g) recommande que les Etats parties reconnaissent la capacité juridique des femmes handicapées à voter et mettre en place des bureaux de vote et des procédures de vote accessibles avec des outils d’assistance, y compris le braille et la langue des signes ;
L’article 45 (f) recommande que les Etats parties reconnaissent la capacité juridique des femmes handicapées à se présenter aux élections et prévoient des aménagements raisonnables.
L’article 68 (d) recommande que les Etats parties garantissent le plein accès aux services de santé et aux droits en matière de sexualité et de procréation, et supprimer les obstacles juridiques et pratiques, notamment tout déni de la capacité juridique des femmes, y compris des femmes et des filles handicapées, à prendre des décisions en matière de soins de santé ;