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Mardi de la Clef du 9 janvier : sur la définition pénale du viol

Le mardi de la CLEF de janvier était initialement prévu sur les JO.

Mais en raison de l’actualité de l’élaboration de la directive du Parlement européen et du Conseil sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique,  le CA a décidé de changer la thématique et de faire ce mardi 9 janvier sur la définition pénale du viol  (faut-il intégrer le consentement dans la définition pénale du viol?).

LE CONSENTEMENT DANS LA QUALIFICATION DU VIOL : EST-IL UTILE POUR LES VICTIMES ?

Dans les négociations autour de la directive européenne relative à la lutte contre les violences faites aux femmes est débattue l’idée de fonder la définition du viol sur le consentement ou plutôt le non-consentement. Vraie ou fausse bonne idée ? Quelles seraient les conséquences sur la définition française du viol ? Faut-il modifier la définition pénale du viol pour lutter contre l’impunité en France et en Europe ?

Cette table ronde sera l’occasion d’échanger avec les intervenantes sur la question du consentement dans la qualification du viol et les conséquences pour les victimes.
Mardi 9 janvier 2024 de 18h30 à 20h
En présentiel à la Cité Audacieuse ou en distanciel sur Zoom

C’est l’objet de l’article 5, contesté par certains, y compris la France, et qui, faute de consensus ferait que le viol ne soit pas inclus dans cette directive.

Actuellement, se tient une phase cruciale dans le processus législatif européen : les trilogues, temps final de négociation entre ces trois institutions : la Commission, Le Parlement et le Conseil.

Mais un point de blocage subsiste et pas des moindres : la criminalisation du viol dans toute l’UE, sur la base d’une définition intégrant la notion de consentement comme en Espagne, au Danemark ou encore en Belgique.

Le Conseil, réunion des gouvernements des Etats membres, tergiverse. Il faut dire que les positions des différents pays divergent sur ce sujet avec deux pays clefs réticents à l’inscription du viol dans cette directive : l’Allemagne et la France !

En France, il y a viol lorsqu’un acte de pénétration sexuelle ou un acte bucco-génital est commis sur une personne, avec violence, contrainte, menace ou surprise, elle ne veut pas en changer en s’appuyant sur le seul consentement.

Nous vous attendons nombreux·ses !
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Voir le CP de la Clef sur la directive européenne contre les violences sexistes du 9 octobre 2023

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